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Don Hassler succède à Yves Langevin à la direction de l’Institut d’Astrophysique Spatiale

01/02/2014 - 00:00

 

Don Hassler devient directeur de l’Institut d’Astrophysique Spatiale (IAS) le 1er Février 2014 pour un mandat de 5 ans. Il succède à Yves Langevin, qui demeure directeur de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de l’Université Paris-Sud (OSUPS). Don Hassler était jusqu’alors directeur du programme scientifique à Southwest Research Institute (SwRI) à Boulder, Colorado, Etats-Unis. 

 

 

Agé de 52 ans, Don Hassler a obtenu sa thèse en 1990, et est un scientifique reconnu internationalement dans les domaines de la planétologie (il est responsable de l’instrument RAD sur Mars Science Laboratory, NASA) et de la physique solaire (responsable de l’instrument SPICE sur Solar Orbiter de l’ESA et NASA).

Don Hassler prend la direction de l’IAS qui est un acteur majeur de la recherche en astrophysique. L’IAS a pour objectif principal la réalisation et l’exploitation scientifique d’expériences embarquées sur les missions spatiales, en particulier celles de l’Agence Spatiale Européenne. Il participe aux recherches visant à répondre aux grandes questions sur l’origine et l’évolution de l’univers et de ses constituants ainsi que sur les lois physiques régissant l’univers.

L’IAS a enregistré des succès récents avec notamment le satellite Planck pour la cosmologie, la sonde Mars Express et Rosetta pour la planétologie, les satellites Corot et Kepler pour l’exoplanétologie et la physique stellaire, et les observatoires SOHO et Stereo pour la physique solaire. 

Parmi les principaux résultats scientifiques récents, on peut citer la découverte de minéraux hydratés sur Mars (OMEGA/Mars Express), preuve directe de la présence d’eau liquide dans les premières étapes de l’histoire de cette planète, la caractérisation de la structure interne des étoiles et la découverte d’exoplanètes (CoRot), la caractérisation des galaxies lointaines, du gaz dans le milieu interstellaire et des zones de chocs (Spitzer/Herschel), la cartographie complète du fond cosmologique (Planck/HFI) qui permet d’accéder aux premières étapes de l’évolution de l’Univers, et la découverte de modes de formation de molécules organiques prébiotiques par irradiation dans les environnements astrophysiques.

L’IAS est aussi engagé d'une part dans l’analyse des données issues de ces instruments scientifiques et d’autre part dans la participation aux développement des instruments futurs qui sont des projets structurants dans la communauté. 
Citons comme projets de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) Rosetta, Bepi-Colombo, exoMars et JUICE pour la planétologie, Solar Orbiter pour la physique solaire, Plato pour l’exoplanétologie et la physique stellaire, Euclid pour la cosmologie et la physique des galaxies. Ces projets bénéficient du soutien du CNES, l’agence spatiale française.

L’IAS est une unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université Paris Sud. L’IAS forme, avec le laboratoire IDES, l’Observatoire des Sciences de l’Univers de l’Université Paris-Sud (OSUPS) qui assure des services d’observations liés à l’Institut des Sciences de l’Univers (INSU) du CNRS. Le laboratoire regroupe environ 170 personnes : 46 chercheurs, enseignants-chercheurs et astronomes, 89 ingénieurs, techniciens et administratifs, une trentaine de doctorants et de post-doctorants. Les activités de recherche sont structurées au sein de quatre équipes : astrochimie et origines, matière interstellaire et cosmologie, physique solaire et stellaire, système solaire et systèmes planétaires. L’IAS abrite un centre d’opérations, de traitement et d’archivage de données spatiales, IDOC, ainsi qu’une station d’étalonnage des instruments spatiaux.
Plus d’informations sont disponibles sur : http://www.ias.u-psud.fr





Yves Langevin (à gauche) directeur sortant, et Don Hassler (à droite) nouveau directeur de l’IAS, le 3 février 2014. Crédit photo : G. Breiner, IAS.
 

 

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