En analysant conjointement leurs données, les collaborations Planck et BICEP2/Keck ont montré que la détection des ondes gravitationnelles primordiales à travers l’observation de la polarisation du fond diffus cosmologique n’a pas encore eu lieu. Ce résultat est le dénouement du feuilleton scientifique qui a tenu en haleine cosmologues et passionnés d’univers depuis mars 2014 : le signal dont la détection a été alors annoncée par l’équipe BICEP2 n’est pas associé aux premiers instants du Big Bang. Il résulte de la combinaison du signal provenant de notre Galaxie et de distorsions gravitationnelles du fond diffus cosmologique au cours de sa propagation jusqu’à nous.