Les nano-diamants sont une des composantes les plus énigmatiques de la poussière cosmique. Une fraction importante des nano-diamants pré-solaires extraits des météorites primitives est associée à des supernovas lointaines. Constitutifs de nombreuses météorites, observés dans seulement deux disques proto-planétaires et une étoile évoluée, ils n'ont jamais été observés dans le milieu interstellaire. Grâce aux nouveaux calculs du modèle de poussière THEMIS développé à l'IAS, nous expliquons pourquoi il est difficile d'observer les nano-diamants dans l’espace.
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Le 16 février, le télescope EUI/FSI de Solar Orbiter a observé une impressionnante éruption de protubérance, et l'a suivie jusqu'à 6 rayons solaires, alors qu'elle était aussi grande que le Soleil lui-même. Ce genre d'événement peut avoir des conséquences sur l'activité technologique humaine (perte de satellites, dégradation du signal GPS, etc.)
Le Groupement d'Intérêt Scientifique PARADISE (Plateformes pour les Activités de Recherche Appliquée et de Développement en Instrumentation au Sol et Embarquée) va rejoindre au printemps 2022 le club très fermé des Infrastructures de Recherche nationales à l'occasion du processus de mise à jour de la feuille de route initié début 2021. L'IAS est membre fondateur du GIS et en assure la direction depuis sa création en 2017.
Les interactions eau-roche sont essentielles dans la formation des planètes et notamment celle de la Terre. De fait, l'origine de l'eau dans les objets du système solaire a toujours été abondamment étudiée. La composition isotopique de l'hydrogène et de l'oxygène qui la composent est en particulier un traceur clé de ses sources. La composition isotopique de l'hydrogène de l'eau des objets planétaires telluriques est intermédiaire entre celle de l'eau interstellaire très riche en deutérium et celle de l'hydrogène gazeux appauvri en deutérium par les réactions nucléaires dans les étoiles.
Pour une mission qui vient tout juste d’entrer dans sa phase d’exploitation scientifique, Solar Orbiter a déjà produit beaucoup de résultats remarquables. Un numéro spécial d’Astronomy and Astrophysics paru récemment rassemble une multitude d’études et d’observations obtenues lors de la phase de croisière de la mission. Pas moins de 56 articles ont été publiés, contenant chacun des données produites par un ou plusieurs instruments de Solar Orbiter, sur lesquels de nombreux laboratoires dont l’IAS ont été fortement impliqués.
Les premières analyses des échantillons prélevés sur l'astéroïde primitif Ryugu, auxquelles contribue l'instrument MicrOmega développé à l'IAS, ont permis une première caractérisation des propriétés physico-chimiques des grains.
Pour la première fois, en tirant avantage des méthodes novatrices de l'intelligence artificielle, une équipe de l'IAS a découvert, dans des observations du satellite Planck, des milliers d'amas de galaxies, publiés dans un nouveau catalogue.
La campagne de tests environnementaux et de performance du modèle de vol de la charge utile (PLM pour Payload module) Euclid réalisée à Airbus Defence et Space (Toulouse) s’est achevée avec succès en septembre 2021. Ces tests ont permis de vérifier le bon fonctionnement des instruments : l’imageur observant en lumière visible VIS et le spectro-imageur dans le proche infrarouge et photomètre NISP.
L'Institut d'Astrophysique Spatiale vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2022 !
La carte de voeux en version électronique se trouve ici (il n'est pas nécessaire de la télécharger. Votre navigateur vous permet de la visualiser directement).