Astrochimie et Origine

Matière Interstellaire et Cosmologie

Physique Solaire et Stellaire

Système Solaire et Systèmes Planétaires

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Il y a 8 années 12 mois

Pour réconcilier le modèle standard de la cosmologie avec la quantité d'amas de galaxies observés en rayon X, une équipe de chercheurs français a montré que les masses des amas devraient être 70% supérieures aux estimations actuelles. Ces résultats confortent les résultats de Planck obtenus en 2013 en observant les amas dans les micro-ondes. Néanmoins, le sujet continue d’intriguer les cosmologistes pour qui une telle différence de masse est difficile à expliquer. Notre compréhension de la physique des amas doit-elle est révisée ou le modèle standard cosmologique est-il incomplet ?

Il y a 9 années 2 mois

Les poussières interplanétaires, plus communément appelées IDPs (Interplanetary Dust Particles), sont des grains extraterrestres micrométriques (taille de l’ordre de la dizaine de microns) qui sont récoltés par la NASA à l’aide d’avions stratosphériques (~ 25 km d’altitude). Leur origine astéroïdale ou cométaire a toujours été un sujet d’études. Dans les dernières années nous avons mené un travail systématique d'analyse d'IDPs par micro-spectroscopie infrarouge grâce à une collaboration avec la ligne SMIS du synchrotron SOLEIL. Ces travaux éclaircissent, d’une part, la connexion entre astéroïdes/comètes et la matière collectée, et donnent d'autre part, des informations sur les liens entre la matière organique et les phases minérales, probablement issus de processus physico-chimiques dans la nébuleuse primitive.

Il y a 9 années 3 mois

Une équipe pluridisciplinaire rassemblant des chercheurs de l’IAS, du CIMAP, l’IPNO, le GANIL, et l’Université Catholique PUC de Rio de Janeiro a caractérisé en laboratoire l’effet des rayons cosmiques lourds sur la structure et la pulvérisation de glace d’eau dans des environnements interstellaire et planétaire. Ces expériences permettent d’étudier les changements de phase induits par des ions lourds, similaires aux rayons cosmiques galactiques. Elles viennent compléter et étendre les connaissances déjà obtenues à plus basses énergies. En plus des changements de phase, cette étude révèle l’importance des taux d’émission de molécules d’eau vers le vide par les ions lourds galactiques, ou pulvérisation, des glaces interstellaires présentes dans les nuages interstellaires denses et froids.

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