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Marche de flux

Les transitoires courts sont dus à la stabilisation détecteur après une marche de flux. Dans le cas de PHOT C_200 soumis brutalement à un flux plus fort, le saut instantané du détecteur est de l'ordre de 85%, et le détecteur met plusieurs dizaines de secondes pour se stabiliser à 100%; en pratique ce régime n'est jamais atteint vu le faible temps d'intégration par position sur le ciel, de l'ordre de quelques secondes.

Figure 3.5: Signal en fonction du temps pour chaque détecteur de l'observation P25 (mode absolu) dans le champ FSM1: cette observation fixe du ciel suit l'observation du courant d'obscurité de la FCS, un corps à 4K. Cette observation permet d'étudier la réponse instantannée du détecteur à une marche de flux, que nous trouvons égale à 85%. Dans nos observations P22, ce cas ne se présente pas puisque la brillance est quasi-uniforme dans le champ et quasi-exempt de sources brillantes. Tiret bleu: valeur stabilisée; pointillé rouge: valeur instantanée.
\includegraphics[width=0.7\textwidth]{Chap3/p25_srd.eps}

J'ai déterminé cette valeur de 85% en étudiant les données issues des observations FSM1 en mode P25 (voir Section 3.9 pour une description et analyse détaillées) de mesure absolue. L'observation du ciel en position fixe pendant 256 secondes suit l'observation de la FCS froide (au premier ordre un corps noir de 4K), appelé courant d'obscurité FCS. L'observation de la FCS froide puis du ciel dans FSM1 provoque une marche de flux importante (même si la brillance du ciel est l'une des plus faibles). La figure 3.5 présente le comportement de chaque détecteur.

Pour FIRBACK, cet effet de mémoire, observé, est limité car les champs sont de faible brillance, relativement plats et exempts de sources très brillantes. Les mesures de la FCS observée pendant 32 secondes (mode P22) et 256 secondes (mode P25) donnent la même valeur à 4% près (cf section 3.9). Le détecteur est stabilisé pendant la FCS car le signal du ciel est du même niveau: il n'y a pas de saut. Il en est de même lorsque le ciel est de brillance uniforme, comme c'est le cas pour FIRBACK.

Cependant, la présence d'une source engendre une marche de flux. L'intégration sur chaque point du ciel est de 16 secondes dans FIRBACK: en effectuant la moyenne sur les 16 premières secondes et en comparant la valeur stabilisée, j'obtiens un écart de 10%.

En conclusion, la mesure des flux des sources est sous-estimée de 10% à cause du transitoire qu'induit une marche de flux. Nous appliquerons donc une correction systématique de 10% sur les flux des sources (cf Section 4.5.5).


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Dr Hervé Dole, University of Arizona, http://mips.as.arizona.edu/~hdole Mon 05-Feb-2001 16:58 PST