Soit L
la luminosité d'une source par unité de fréquence, exprimée par exemple en
W Hz-1. La luminosité totale L sera:
La densité de flux S
reçu de la source à la fréquence
, exprimée en Jansky (
1 Jy = 10-26 W m-2 Hz-1) sera:
Considérons des sources dont la luminosité est comprise, à la fréquence
, entre L
et
L
+ dL
, observée par un instrument qui ne les détecte qu'entre des flux compris entre S
et
S
+ dS
. Ces sources seront à une distance r telle que:
Supposons que la densité
0 (en Mpc-3) de ces sources
dans l'Univers est constante, les observations sélectionnent donc
une nombre de source dN, situées dans une coquille, à l'extérieur d'une sphère de rayon r et à l'intérieur d'une sphère de rayon r + dr, tel que:
Notons que dans le cas plus réaliste où la densité n'est pas constante mais dépend de la luminosité de la source, on introduit la fonction de luminosité
(L
) et
0 = ![]()
(L
)dL
. Il convient alors de remplacer toutes les expressions
0![]()
![]()
par
![]()
(L
)![]()
![]()
dL
.
Les comptages de sources différentiels, nombre de sources par stéradian et par unité de densité de flux avec des densités de flux comprises entre S
et
S
+ dS
, s'expriment donc dans le cas euclidien:
Il est courant d'exprimer les comptages en paramétrisant les expressions par
:
Dans le cas euclidien
= 3/2, et les comptages différentiels ont une pente de 5/2, et les comptages intégraux 3/2, dans un diagramme logN-logS. En général, la partie brillante des comptages de galaxies est formée par des galaxies locales pour lesquelles l'approximation euclidienne est une bonne approximation.