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Du niveau SRD au niveau SCP

Les pentes du niveau SRD doivent, dans un cas idéal, avoir la même valeur qui est proportionnelle au flux incident, lorsque le satellite pointe une même région du ciel. Cependant, les cosmiques qui ont été corrigés provoquent des variations de réponse des pixels avec plusieurs échelles de temps, qui peuvent induire une dispersion des valeurs, en plus du bruit de mesure. La figure 3.2 représente le niveau SRD (signal en Volts/s) des données FSM3. On procède alors à une seconde correction de cosmiques en éliminant les valeurs qui s'écartent de plus de 3$ \sigma$ de la valeur moyenne.

Figure 3.2: Les pentes brutes en V/s du niveau SRD. Les points au-delà de 3$ \sigma$ sont rejetés et dus aux débuts de rampes.
\includegraphics[width=0.7\textwidth]{Chap3/srd.eps}

Notons que les effets de mémoire à long terme du détecteur sont parfois visibles à ce stade, et PIA propose de les corriger en ajustant des fonctions exponentielles. Nous n'effectuons aucune correction à ce niveau, car nous préferons utiliser la redondance des observations pour corriger cet effet et pour déterminer proprement le flat field ultérieurement, plutôt que de nous fier à des ajustements incertains.

Le niveau suivant, appelé SCP (signal per chopper plateau data) permet d'effectuer les corrections d'intervalle d'initialisation et de soustraction du courant d'obscurité, afin d'obtenir une valeur du signal par pixel et par position dans le ciel.


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Dr Hervé Dole, University of Arizona, http://mips.as.arizona.edu/~hdole Mon 05-Feb-2001 16:58 PST