De même que pour le calcul de la brillance du fond, en nous plaçant dans l'approximation en loi de puissance et en notant que l'intégration à partir de la borne inférieure zéro revient à utiliser S, c'est-à-dire (0, S) = (S, S), nous obtenons:
L'étude des fluctuations des sources de flux inférieur au flux limite de détection Smin, (S, Smin), apporte des contraintes sur la nature des sources se situant à un flux qui dépend de l'évolution, c'est-à-dire de .
Dans le cas euclidien où = 3/2, - 2 est négatif de sorte que (S, Smin) est dominé par le rapport , c'est-à-dire que les fluctuations sont dominées par les sources juste au dessous du seuil de détection. Dans le cas où est supérieur à 2, ce qui correspond à une forte évolution, le rapport domine (S, Smin), de sorte que les fluctuations sont dominées par la population de très faible flux au niveau de S: l'étude des fluctuations s'avère dans ce cas être un outil cosmologique puissant pour sonder des populations de sources faibles en flux apparent, dominant le fond.