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Grâce au modèle de spectre de galaxie, nous calculons les corrections-K pour chaque longueur d'onde. La figure 5.4 montre les corrections-K que nous avons calculées à 15, 60, 90, 170, et la figure 5.5 pour 350, 450, 850
m et 1.3 mm (en échelle logarithmique) déterminées pour une galaxie de luminosité
L = 1012L
.
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Il apparaît que les corrections-K les plus favorables pour sonder le domaine de redshift s'étendant de 3 à 6, sont obtenues (par ordre décroissant) à 1.3 mm, 850, 450 et
350 m. Cela souligne l'intérêt de nouvelles instrumentations comme MAMBO à l'IRAM, ou bientôt ALMA puis SPIRE sur FIRST, après les succès de SCUBA.
Les corrections-K dans l'infrarouge montrent qu'à
170 m l'effet est favorable jusqu'à
z
2 avec un maximum pour
z
0.7. Avec une instrumentation sensible, comme MIPS sur SIRTF puis PACS sur FIRST, il sera possible de combler le manque entre les observations profondes actuelles d'ISO et celles du domaine submillimétrique et millimétrique pour la couverture en redshift des sources. Les bandes de PAH dans l'infrarouge moyen (
15
m pour ISOCAM et
24
m pour MIPS) ont pour effet de créer un maximum de la correction-K vers
z
0.7, redshift comparable au maximum de la correction-K à
170
m. Alliée à la grande sensibilité des détecteurs, cette correction-K favorable permet d'atteindre des sources de redshift plus important (vers 1.2 pour CAM et vers 1.8 pour MIPS). La correction-K pour les bandes comprises entre 50 et
100
m décroît de manière monotone avec le redshift, et n'est pas favorable à l'étude de l'évolution en redshift.
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