La correction de couleur k permet de transformer le flux intégré dans toute la bande spectrale du filtre en flux monochromatique de longueur d'onde , longueur d'onde effective du filtre. L'idéal est de disposer du spectre de la source; comme ce n'est jamais le cas, on utilise la convention qui fait l'hypothèse suivante: la distribution spectrale d'énergie suit localement, autour de , une loi du type:
où est la fréquence. Cette convention a été utilisée dans les quatre bandes spectrales du satellite IRAS et a été conservée pour ISOPHOT par souci de cohérence. Une fois celle-ci fixée, on peut faire ensuite une correction de couleur appropriée pour les sources dont on connait le spectre. Elle est particulièrement adaptée à la forme du spectre du milieu interstellaire dans l'infrarouge moyen et lointain, de 10 à 100 m (par exemple la figure 4 de [Désert et al.(1990)]), qui vérifie à peu près la relation 3.4.