Il s'agissait alors de déterminer la sensibilité réelle d'ISOPHOT, en mesurant directement le bruit instrumental, et en détectant des sources extragalactiques. Ainsi le champ FSM1 a été observé de manière continue, et chaque raster a été décalé d'un pixel afin de déterminer le bruit instrumental et d'assurer la fiablilité des détections.
L'analyse de FSM1 a été effectuée principalement par Guilaine Lagache et a abouti à plusieurs publications [Puget et al.(1999),Lagache & Puget(2000)].
La stratégie de détection ayant ainsi été validée, il a été possible d'étendre le programme avec du temps garanti et surtout avec du temps supplémentaire issu de l'allongement de la durée de la vie d'ISO et attribué par l'OTAC (ISO Observing Time Allocation Committee) pour les grands programmes.
Il a alors été choisi d'augmenter l'échantillonage du ciel en décalant chaque raster d'un demi pixel. Malheureusement certaines observations n'ont pas eu lieu de manière continue, de sorte que l'angle entre les axes du satellite et le ciel a changé de manière notable, induisant ainsi une rotation entre les rasters, sans parler des effets de transitoires. L'échantilonnage, en particulier dans FN1 et FN2, n'est donc finalement pas amélioré.
Néanmoins, la grande redondance des observations et la grande surface couverte ont permis d'extraire les effets instrumentaux et d'atteindre les buts scientifiques du programme.