Les distributions en redshift prédites sont en accord avec les observations à 15, 170, et
850 m. En particulier pour FIRBACK, 10%
des sources se situe à
1 < z < 2.5.
Les perspectives de ce travail sont nombreuses. Nous pouvons tout d'abord introduire une fraction d'AGN variable qui permettrait de donner une contrainte sur leur présence en ajustant ou non les données existantes. Nous avons en effet des indications selon lesquelles une faible proportion des LIRG's est dominée par des AGN (environ 20%) , et probablement plus pour les ULIRG's. Nous pouvons ensuite mettre à jour les paramètres cosmologiques employés. Nous pouvons enfin raffiner nos ajustements en utilisant les comptages différentiels.
Les perspectives scientifiques sont larges, et liées à la préparation des futures observations. Le modèle permet de faire des prédictions pour MIPS sur SIRTF, SPIRE sur FIRST et HFI sur Planck. Il est possible d'ajouter d'autres instrumentations majeures, comme MAMBO et ALMA dans le millimétrique au sol, PACS sur FIRST (liste non exhaustive). L'intérêt est de pouvoir alimenter les simulations pour, par exemple, prédire le nombre de sources détectées et leur distribution en redshift, préparer les efforts de suivi multi-longueur d'onde, générer des cartes simulées connaissant le LogN-LogS, étudier la confusion, l'extraction des sources, estimer la contribution des sources aux fluctuations du fond et leur distribution en redshift.
Le modèle, bientôt public, sert déjà pour la préparation du programme Legacy de SIRTF pour la cosmologie dirigé par Charles Beichman, et pour certaines simulations Planck.