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Aspects historiques de la création de cartes FIRBACK

Afin d'illustrer le caractère original de cette méthode de projection, j'aimerais ici évoquer l'historique de l'élaboration avec Richard Gispert, en montrant les innovations succesives et en indiquant les ressources qu'elles necessit(ai)ent.

En janvier 1998, la projection d'un seul raster nécessitait environ 1 heure de calcul sur une station de travail classique, ce qui pour le champ FN1 pouvait prendre jusqu'à 22 heures, car chaque pixel de la carte finale de 5 secondes d'arc était examiné dans les données d'origine, conversion de coordonnées comprise. Cette méthode a été developpée par Guilaine Lagache et Jean-Philippe Bernard aux débuts des traitements des données PHOT, quand des champs de petite surface seulement étaient disponibles. La figure 3.24 montre un exemple dans le champ FN1.

Figure 3.24: Première image du raster FIRBACK N1_1, obtenue avec la première méthode de projection des données.
\includegraphics[width=0.55\textwidth]{Chap3/ELAIS_n1_1_firstmap.ps}

Six mois plus tard, en juillet 1998, le traitement de reprojection pour l'ensemble d'un champ était abaissé à 10 minutes, soit un gain d'environ 130. Cependant, ce gain de temps n'était dû qu'à une habile optimisation, mais la méthode était la même en substance, et il fallait en préambule faire tourner un programme ``gourmand'' qui nécessitait 700 Mo de mémoire vive et plus de 300 Mo de disque pour calculer et enregistrer les données relatives à la géométrie des champs et à la conversion de coordonnées pendant plus de 2 heures sur la machine la plus puissante du laboratoire. En d'autres termes, ce que nous recalculions à chaque création de carte en janvier 1998, nous ne le calculions qu'une seule fois en juillet 1998 (au prix d'un programme contraignant) et la projection de carte ne prenait que quelques minutes, une fois les fichiers de géométrie générés. La figure 3.25 montre l'exemple du champ FN1.

Figure 3.25: Le champ FIRBACK N1 avec la seconde méthode de projection des données.
\includegraphics[width=0.75\textwidth]{Chap3/map_n1_pixel.eps}

En mars 1999 notre nouvelle méthode ne nécessite plus que 132 secondes sur un PC de 500 MHz sous linux (qui en son temps était le plus puissant du laboratoire !) pour l'ensemble des champs FIRBACK, ce qui apporte un gain de temps d'un facteur 60 et 1500 respectivement par rapport aux deux premières méthodes exposées. Outre la simplification qu'elle apporte tout en étant plus précise, cette méthode est de surcroît facilement appliquable à tout autre type de donnée ISOPHOT en mode P22. Les champs FSM, FN1 et FN2 sont présentés en figures 3.26, 3.27, et 3.28 respectivement.


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Dr Hervé Dole, University of Arizona, http://mips.as.arizona.edu/~hdole Mon 05-Feb-2001 16:58 PST